Une de plus chaque jour (ou presque)
Le « Clean coal » est en fait une technologie permettant de capter les émissions de CO2 des centrales thermiques, de les liquéfier pour les stocker sous terre.
Véritable révolution écologique (aux USA 50% de l’energie vient du charbon, 75% en Asie), cette technologie devrait être appliquée de faon large à l’horizon 2020.
Bonne nouvelle : la France est l’un des pionniers de cette technologie.
Une info, une anecdote, une astuce...de plus que j'ai apprise dans la journée
2 Responses to ce qu'est le charbon propre.
Julie D.
novembre 11th, 2009 at 16 h 02 min
Heureusement, au Québec, on a pas de centrale thermique, on a la chance de fonctionner à l’hydro-électricité!
Mais au moins, dans les pays où l’énergie thermique est indispensable, c’est une excellente solution, j’en conviens!
Escaravage
novembre 12th, 2009 at 12 h 13 min
Business as usual :
Malgré un regain de dernière heure le lobby du charbon doit reconnaître que ses campagnes « antiwarming »ont fait long feu. Qu’à cela ne tienne, il opère une conversion à 180°. Derrière l’urgence climatique qu’il proclame désormais, se cache en fait l’urgence de s’emparer de l’aubaine financière que constitue la CCS, remède miracle. Pour faire plébisciter cette technologie dont les tares ont pu être décrites par la formule « trop risquée, trop chère, trop peu , trop tard », une nouvelle campagne de désinformation est engagée. La dissimulation des risques majeurs de fuites hors des aquifères profonds est systématique. Les spécialistes du lobbying ont beau jeu d’abuser de décideurs qui multiplient publiquement les preuves des consternantes lacunes de leur culture technoscientifique. Ainsi sont différées les mesures urgentes d’économies énergétiques et confisquées les ressources qui devraient s’investir dans les véritables énergies propres. Compte-tenu de la progression cataclysmique du dérèglement climatique au cours des dix dernières années et de son accélération prévisible lors des dix prochaines du fait des rétroactions « positives » que constituent la réduction de l’albédo des pôles et la libération de méthane due à la fonte du permafrost, c’est se moquer que de promouvoir des « usines à gaz » prétendues opérationnelles à l’échéance 2020.