Le massacre a eu le 11 septembre 1857, à Mountain Meadows, dans le Sud de l’Utah.

A l’époque, les Mormons sont en conflit (encore pacifique) avec le reste des Etats-Unis qui leur reproche la polygamie.
De nombreux Mormons ont été tués ou chassés de différents Etats (en particulier le Missouri).

Le drame se noue lorsqu’une caravane de chariots en direction de la Californie traverse le Sud de l’Utah. Lors d’une halte prolongée, les émigrants (composés de nombreux Missouriens anti-mormons) auraient empoisonné une carcasse de boeuf, histoire de tuer quelques indiens (alliés des Mormons).

Furieux, les Indiens décident d’attaquer la colonne. Les Mormons, qui d’habitude calment le jeu, ne bronchent pas. Pire, 50 miliciens mormons se joignent aux Indiens.

Ils organisent même un piège particulièrement odieux. Les 50 miliciens proposent aux émigrants de se rendre et de les accompagner à Cedar City pour les mettre en sécurité. Les colons acceptent. Sur le chemin de la captivité, les Mormons se retournent contre leurs prisonniers et des centaines d’indiens surgissent. Plus de 120 émigrants (hommes, femmes et enfants) sont massacrés. Seule une quinzaine d’enfants de moins de 6 ans est épargnée.

La hiérarchie mormone, qui sera informée trop tard pour empêcher le massacre, en condamnera les auteurs.